Journal D'Alice

Ma journée (2 septembre).

Très bizzare cette journée. Troublante et remplie de pensées...

 

Me suis réveillée tôt mais je me sentais tellement fatiguée que je ne me suis pas levée. Pris un petit déjeuner: 2 crêpes (faites avec de l'édulcorant et du lait écrèmé). Ça goutait franchement pas bon. Rien pour le déjeuner. Souper: spagatte. J'avais jamais remerqué à quel point la sauce tomate avait le don de me donner un mal de coeur du tonnerre. Mal de tête. J'ai pas fait d'exercices du tout. J'ai lu. Un super livre. J'aurais voulu être la fille dans le livre. Pas parce que sa vie est toute belle mais au contraire parce que sa vie est un enfer.

 

Bref, après plus de 200 pages (non je l'ai pas encore fini) je me suis tannée et j'ai repris ma douche pour la deuxième fois de la journée. Je déteste prendre ma douche. Mais je l'ai repris, je sais pas pourquoi. Je me suis pas toute habillée, seulement les sous-vêtements et je suis descendu dans ma chambre au sous-sol. Là je me suis collé la joue sur le plancher. C'était tellement froid mais j'ai même pas bouger. Tout était en dedans. Je sais pas combien de temps je suis rester comme ça mais je sais qu'après je me sentais vraiment bizzare.

 

Je suis allé prendre une longue marche durant laquelle je pouvais pas m'arrêter de me répeter à quel point j'aurais aimé qu'on soit l'automne ou l'hiver pour que je me gèle tout les membres et que je me sente engourdie par le froid. J'aurais voulu me perdre et m'en foutre.

 

Je me suis caler deux somnifères et je me suis coucher dans mon lit. Pas pour dormir, non. Je me suis forcée à rester éveillée. J'ai reçut plein d'appel mais personne à laisser de messages.

 

Mes parents reviennent demain. Pas envie. Je vais devoir sourir et faire semblant que tout va bien mais surtout... suporter les comentaires de mon père, visant à soit me rendre folle de rage ou folle tout court, et endurer sa guitare et ses hurlements qu'il croit être plaisant à entendre.

 

Malgré tout ça, c'était une bonne journée. J'ai eu l'impression depuis longtemps que j'étais normale.

 

Sinon, présentement, j'ai un mal de coeur terrible (merci sauce tomate...) et une envie stupide d'entendre quelqu'un me dire que je suis belle comme ça. Pas parce que cette personne à pitié. Mais parce que, pour moi, cette journée était belle. Pour moi, aujourd'hui, j'étais belle.



02/09/2007
1 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour